Le projet éducatif en 11 questions
Une école familiale de la maternelle à la terminale
Le lycée propose les sections classiques de l’enseignement général. Saint-Dominique, une école familiale : Les parents fondateurs, catholiques, ont souhaité pour leurs enfants une école dans laquelle un enseignement structuré serait dispensé en harmonie avec l’éducation chrétienne reçue à la maison.
En créant cette école, nous avons voulu donner aux enfants un cadre scolaire qui soit en parfait accord avec l’éducation dispensée à la maison, et qui leur assure une formation spirituelle conforme à l’éducation familiale.
Nous avons également souhaité profiter de l’expérience d’autres établissements pour nous appuyer sur des méthodes pédagogiques éprouvées, afin de dispenser un enseignement structuré, en gardant la liberté de recrutement des professeurs.
Les deux dimensions sont donc liées : celle des valeurs chrétiennes, de l’esprit chrétien et celle de l’efficacité dans la transmission du savoir, dans l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul.
Notre but est de conduire les élèves à devenir des hommes et des femmes qui soient des chrétiens, à l’esprit bien formé, capables d’assumer leur charge de citoyens responsables et compétents, dans le respect de leurs engagements de baptisés. Nous nous préoccupons des dimensions intellectuelle, spirituelle et physique. Notre souci est la formation intégrale de l’homme, qui leur permettra de faire face aux défis de notre temps.
Avant d’être enseignée, la foi catholique est vécue par l’adoration du Saint Sacrement, la prière le matin, avant les cours, la récitation du bénédicité, l’assistance à la messe, les confessions, le suivi du cycle liturgique.
Un aumônier, autre Christ, est présent dans l’école toute la semaine. Les élèves du secondaire sont libres d’aller prier devant le Saint Sacrement dans la journée et d’organiser des chapelets.
La foi catholique est aussi enseignée par l’instruction religieuse, les conférences proposées, et des témoignages édifiants.
Enfin, les élèves sont appelés à vivre en conformité avec les valeurs chrétiennes, en particulier par l’exercice de leur devoir d’état, une tenue et un vocabulaire respectueux, l’exercice de la charité.
Le but ultime de la pédagogie suivie dans l’école est l’épanouissement de l’intelligence des élèves, l’apprentissage de la réflexion, le développement d’un esprit critique dans le bon sens du terme. Nous développons la complémentarité entre connaissances solides et capacité à raisonner.
L’école procède de façon pragmatique et réaliste en montrant la réalité telle qu’elle est, la création et ses lois, telle que Dieu l’a voulue.
Dans cet esprit, nous nous adaptons d’abord à l’âge des élèves.
Dans le primaire, la pédagogie s’attache à assurer des bases très solides, avec l’emploi de la méthode syllabique de lecture, l’apprentissage chronologique de l’Histoire de France, le travail de la mémoire.
A tous les niveaux, nous enseignons les différentes disciplines selon leur finalité, en essayant d’y mettre de la cohérence et en nous appuyant sur des méthodes qui ont fait leurs preuves. En Français les méthodes classiques prouvent leur bien fondé, en mathématiques, le calcul mental est préservé ; en revanche, en langues vivantes étrangères, les méthodes récentes sont plus efficaces.
Nous voulons stimuler la capacité d’émerveillement et la volonté naturelle de rechercher les causes.
Plus concrètement, dans le primaire, nous cherchons à développer une habitude de travail, un équilibre de vie qui comprend cette dimension du temps consacré à l’étude. Les élèves apprennent le sens du travail bien fait, la rigueur, le soin dans la forme comme dans le fond, l’application de la recherche du beau et du bien.
Au collège, l’accent est mis sur l’apprentissage de l’autonomie, de l’organisation, et sur l’acquisition des méthodes. Nous développons aussi l’argumentation des réponses, la rigueur des raisonnements et le sens de l’observation.
Au lycée, c’est davantage l’apprentissage de la réflexion qui est développé, avec la formation du jugement et du sens critique dirigé vers la recherche de la vérité.
A tous les niveaux, le sens de l’effort est considéré comme primordial.
Nous mettons aussi l’accent sur les aptitudes sociales des enfants, en particulier par la vie en classe, l’exercice de la charité, l’exercice de la justice, et le respect de l’autorité.
En outre, l’école cherche à développer toute la personnalité au travers des différents talents des élèves. Dès le primaire, les enfants jouent de petites pièces de théâtre. Au collège sont dispensés des cours de théâtre, de chant, de dessin et de couture pour les filles.
Le sport a une place importante à tous les niveaux.
Enfin, des activités extrascolaires sont proposées au sein de l’école: un chœur de garçons, un club d’escrime.
Nous attendons de tous les élèves qu’ils travaillent à la mesure de leurs capacités. Chaque élève est donc appelé à faire de son mieux ; l’encouragement accompagne ces exigences.
Cependant, lorsqu’on s’ approche des examens d’état et des études supérieures, un deuxième critère entre en ligne de compte, celui de la capacité à suivre la filière générale. L’école accompagne les familles pour essayer de trouver la meilleure orientation pour les enfants à la fin du collège, lorsque c’est nécessaire. Nous ne proposons qu’une préparation qu’à la filière générale du baccalauréat, et nous gardons donc au lycée tous les élèves qui le souhaitent et que l’on sait capables de suivre les exigences de cette filière ; les élèves qui font preuve de pugnacité malgré un niveau un peu juste y ont toute leur place.
Tout élève qui accepte l’esprit de l’école et ses principes, énoncés lors de l’entretien d’entrée, est bienvenu chez nous : même un élève non baptisé ou de confession différente. Les parents doivent toutefois clairement adhérer au projet pédagogique et au règlement, et participer activement à la vie de l’école.
Ces conditions respectées, dans les petites classes, l’école accepte généralement tous les élèves, après leur avoir fait passer une évaluation, et dans la mesure des places disponibles.
C’est plus difficile au collège, surtout à partir de la 4ème. Certains prennent conscience trop tardivement des lacunes qu’ils ont accumulées ; or le rythme de travail de l’établissement ne permet pas à ceux qui ont accumulé trop de retard de prendre le train en route.
Tous nos professeurs, tant au primaire qu’au secondaire, possèdent au minimum un diplôme universitaire de niveau bac+3 ou équivalent.
De plus, l’école a son propre cycle de formation continue : les professeurs participent à trois réunions pédagogiques par an.
Par ailleurs, nous avons mis en place dans le secondaire un système de commissions par discipline : il permet aux professeurs de se réunir plusieurs fois dans l’année pour travailler ensemble sur les programmes, les supports, les manuels, les aspects pédagogiques.
Les cadres (directeurs, directeurs adjoints) suivent des cycles de formation au management dispensés par des organismes spécialisés.
Nous présentons avec succès nos élèves à tous les examens d’état (brevet des collèges, baccalauréat) et de très bons résultats sont obtenus ; nous intégrons à nos progressions les programmes officiels de toutes les disciplines présentées aux examens. Les années lycée sont autant une préparation aux examens nationaux qu’une préparation à la meilleure réussite possible dans les études supérieures. C’est ainsi que nous accompagnons du mieux possible nos élèves afin de les aider à trouver le parcours d’études le plus adapté à leur profil, qu’il s’agisse de démarrer une formation dans l’artisanat, de rentrer à l’université ou bien encore de se confronter à l’exigence des classes préparatoires.
L’absence de contrat donne cependant la liberté d’aménager les programmes de manière à les rendre plus cohérents, plus efficaces, en conformité avec notre projet pédagogique.
Au secondaire, l’école a choisi de respecter le plus possible la non-mixité : la raison principale en est la différence de maturité entre les garçons et les filles. La mixité freine la capacité de travail et obère les chances de succès de certains élèves plus en difficultés. De même, la psychologie et la sensibilité sont différentes chez les filles et les garçons ; un enseignement différencié est donc une vraie richesse car l’ambiance des classes non mixtes permet aux élèves d’être moins touchés par les difficultés liées à l’adolescence.
En Première et Terminale la non-mixité reste la règle générale pour la majorité des heures de cours, mais une petite dose de mixité est vécue via les heures de spécialités notamment. Cela permet aussi de préparer nos jeunes filles et nos jeunes gens à la mixité inévitable qu’ils rencontreront dans leurs études supérieures.
1) Notre école a été fondée par des parents. C’est une école familiale. Malgré sa taille, toutes les familles doivent s’y sentir chez elles. Les parents restent les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants : les enseignants reçoivent une délégation et non un transfert d’autorité. Cependant, les classes sont encadrées par les professeurs, l’école est dirigée par des directeurs qui dépendent d’un conseil d’administration ; un organigramme est donc établi et nous veillons à ce que chacun reste à sa place.
2) Nous n’avons pas d’association de parents d’élèves ; néanmoins le contact avec les parents est permanent : dans le primaire, chaque classe a une maman référente. Dans le secondaire, des réunions et rencontres parents-professeurs sont organisées une ou deux fois par an, et les parents peuvent prendre rendez-vous à tout moment avec les professeurs.
3) Les parents sont les acteurs indispensables des activités périscolaires qui permettent d’apporter les revenus complémentaires aux scolarités : théâtre, vente de Noël, kermesse. De plus, ils assurent divers travaux d’entretien, et des activités de bénévolat comme des surveillances, ou encore des cours d’anglais au primaire.