Qui sont les saints patrons de notre école ?
Saint Dominique naquit en Castille, vers 1170. Il consacra sa vie à la prédication apostolique et légua à la chrétienté un nouvel ordre monastique : les frères prêcheurs, d’où furent issus certains des plus éminents docteurs de l’Église – tel saint Thomas d’Aquin.
Jeune étudiant, il vivait déjà comme un saint. Il avait chaque jour ses heures fixées pour la prière, et adressait souvent cette supplique à Dieu : « Seigneur, que vont devenir les pécheurs ? »
Bon écolier studieux, Dominique passait volontiers des nuits entières à travailler. A 14 ans, il entra à l’université de Palencia où il étudia la théologie et la philosophie. Il entra ensuite dans les ordres comme chanoine régulier de saint Augustin.
Ayant dû venir en France avec son évêque, il fut profondément touché du triste état auquel l’hérésie Cathare avait réduit les provinces du Midi et il résolut de travailler dans ce pays à la restauration de la foi. Sentant son insuffisance pour évangéliser seul de si vastes contrées, il appela à son secours des missionnaires pleins de zèle, dont il fit plus tard les premiers religieux de son Ordre. C’est à cette époque que la Sainte Vierge lui apparut et lui enseigna la dévotion du Rosaire, en lui ordonnant de la répandre.
Saint Dominique mourut à Bologne le 6 août 1221, après une longue maladie. Le Pape Grégoire IX qui le canonisa le 3 juillet 1234 put dire de lui : «Je l’ai connu comme un homme qui suivait parfaitement la règle des Apôtres, et je ne doute pas qu’il soit au ciel associé à leur gloire». Il est fêté le 4 août dans le calendrier traditionnel.
Fêtée le 2 février, sainte Catherine de Ricci est née à Florence le 23 avril 1522. À l’occasion d’un séjour à Prato durant son enfance, elle fit la connaissance du couvent dominicain de Saint-Vincent et y trouva la ferveur religieuse capable de satisfaire son idéal. Après quelques difficultés avec son père, elle devint novice, prit le voile en 1535 à l’âge de 13 ans ! Contemporaine du grand pape Saint Pie V et de l’archevêque de Milan saint Charles Borromée avec qui elle collabora par correspondance afin de soutenir tous leurs efforts à l’heure de la Contre-Réforme, elle put avoir aussi des entretiens avec saint Philippe Néri et sainte Marie-Madeleine de Pazzi ; entretiens qualifiés de miraculeux puisqu’elle ne les a jamais rencontrés physiquement. Elle mourut au Prato le 2 février 1590 âgée de 68 ans.
Béatifiée par Clément XII en 1732 et canonisée par Benoît XIV en 1746, mystique et âme de prière, sainte Catherine de Riccimit tout son cœur à l’œuvre de restauration religieuse de son temps et s’appliqua à honorer sans relâche les mystères de la passion de Jésus Christ, qu’elle mérita même d’éprouver.
« C’est principalement dans le bien qu’on doit s’efforcer de rivaliser, non cependant par jalousie, ni en détournant son prochain de faire le bien, de peur qu’il nous dépasse, mais en courant vigoureusement avec une sainte émulation et avidité à boire à la source céleste, et, sans mettre aucun obstacle à la course d’autrui, s’efforcer d’entrer le premier… » (extrait d’une lettre de sainte Catherine de Ricci le dimanche des Rameaux, 1554).
Saint Jean Bosco est né le 16 août 1815, sur la colline des Becchi, un petit hameau près de Castelnuovo d’Asti, aujourd’hui Castelnuovo Don Bosco, en Italie.
Devenu prêtre, Don Bosco crée au Valdocco, dès 1847, une « compagnie de Saint-Louis-de-Gonzague », dont le but est d’enseigner aux jeunes à pratiquer les principales vertus de ce saint. A leur tour, les jeunes du Valdocco s’occupent des plus pauvres de leur quartier, veillant à leur éducation, les aidant dans leurs travaux scolaires et leurs problèmes matériels…
Avec Dominique Savio, Don Bosco fonde la Compagnie de l’Immaculée, dont les membres veulent honorer Marie en stimulant leurs camarades par leurs avis et leur exemple. S’ajoute bientôt une Compagnie du Saint Sacrement, ayant pour but de développer le culte de l’Eucharistie parmi les jeunes, les formant à la liturgie et appelant aux vocations sacerdotales. Puis ce sont des écoles professionnelles, des foyers…Don Bosco s’entoure de religieux laïcs qu’il appelle « coadjuteurs »… C’est le début d’une formidable œuvre d’éducation.
À sa mort en 1888, on compte 780 Salésiens et 320 Filles de Marie-Auxiliatrice, répartis dans six pays !
« Qu’on donne ample liberté de sauter, de courir, de crier à cœur joie. La gymnastique, la musique, la déclamation, le théâtre, les sorties, favorisent puissamment la discipline et la bonne santé, soit physique, soit morale ».
Par ailleurs toute l’attitude pédagogique de Don Bosco s’enracine dans sa foi.
- Dieu seul est l’auteur de tous biens,
- Dieu seul peut éclairer les esprits,
- Dieu seul peut toucher les cœurs.
D’où cette évidence pour Don Bosco que la fécondité éducative découle d’abord de l’union à Dieu. Il est fêté le 31 janvier.